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L'occurrence naturelle du radon dans les maisons

La Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN) reconnaît que les niveaux élevés de radon dans l’environnement peuvent causer des préoccupations. Bien que la CCSN ne réglemente pas les stériles des sites ne faisant pas l’objet d’un permis ni le radon dans les maisons, il est important que nous fournissions au public des renseignements scientifiques exacts à ce sujet et des détails indiquant où trouver de l’information et des conseils supplémentaires.

Notre mandat est de réglementer l’utilisation de l’énergie et des matières nucléaires (délivrer des permis et assurer la conformité aux exigences réglementaires) afin de préserver la santé, la sûreté et la sécurité des personnes et de protéger l’environnement; de respecter les engagements internationaux du Canada à l’égard de l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire; et d’informer objectivement le public sur les plans scientifique ou technique, ou en ce qui concerne la réglementation du domaine de l’énergie nucléaire.

Tous les éléments que nous réglementons dans le cadre de notre mandat sont notre priorité absolue. Nous veillerons toujours de façon prioritaire à préserver la santé, la sûreté et la sécurité des personnes et à protéger l’environnement, de même qu’à nous assurer que les données scientifiques et l’information sur lesquelles repose notre réglementation sont transparentes et accessibles au public.

L’importante présence historique de mines d’uranium à Elliot Lake témoigne du fait que la région est naturellement riche en uranium. Dans les années 1970, le Groupe de travail fédéral-provincial sur la radioactivité (GTFPR) a noté des niveaux élevés de radon dans un certain nombre de maisons. Le rapport du GTFPR a conclu que ces niveaux pouvaient être attribués au radon naturel présent dans le substrat rocheux ou à l’utilisation de stériles de mines comme matériel de construction. En outre, le GTFPR s’est alors assuré que des mesures adéquates étaient mises en place afin de protéger la santé humaine.

Occupe-toi du radon est une initiative nationale, financée par Santé Canada, visant à réunir les parties intéressées du domaine du radon et à sensibiliser la population canadienne au sujet du radon.

Sur cette page

Le rôle de la CCSN

La CCSN ne réglemente pas les matières radioactives naturelles comme les stériles des sites qui ne font pas l’objet d’un permis ni le radon dans les maisons puisque ces éléments ne relèvent pas de son mandat.

Que sont les stériles?

Les stériles sont simplement des roches qui doivent être excavées pour permettre d’accéder au minerai et ils peuvent provenir de toutes les mines, pas seulement des mines d’uranium. Les stériles des mines d’Elliot Lake sont naturellement radioactifs, comme tout autre type de roche en raison de la décomposition de quantités infimes de radionucléides. Étant donné que la CCSN ne réglemente pas les matières radioactives naturelles, il n’est pas nécessaire de détenir un permis de la CCSN pour posséder des stériles.

Les résidus et les stériles sont des matières très différentes. Les résidus sont les déchets produits lorsque le minerai extrait d’une mine est traité. Ils sont réglementés par la CCSN, et un permis de la CCSN est requis pour la gestion des résidus. Lorsque le minerai d’uranium est traité, les substances radioactives restantes dans le minerai sont concentrées dans les résidus, qui doivent être gérés parce qu’ils présentent un danger. Les installations de gestion des résidus qui se trouvent sur les anciens sites des mines d’uranium d’Elliot Lake contiennent tous les résidus des mines d’uranium. Il s’agit d’installations réglementées, et les inspecteurs et experts de la CCSN veillent à ce qu’elles soient exploitées de façon sûre. Aucun résidu provenant des sites miniers d’Elliot Lake n’a été utilisé comme matériel de construction pour les maisons d’Elliot Lake.

Comment cette situation diffère-t-elle de la contamination héritée à Port Hope (Ontario)?

Les stériles d’Elliot Lake sont différents de la contamination héritée à Port Hope, en Ontario. À Port Hope, la collectivité a été contaminée par des substances nucléaires traitées résultant de la production historique de radium, qui utilisait le minerai d’uranium de mines lointaines comme intrant. Bien que la CCSN n’ait constaté aucun effet sur la santé découlant de la présence de ces déchets hérités, la collectivité de Port Hope et Ressources naturelles Canada ont choisi de poursuivre l’assainissement dans le cadre de l’Initiative dans la région de Port Hope (PDF). Les permis de la CCSN pour l’Initiative dans la région de Port Hope sont nécessaires parce que le fait de ne pas excaver et consolider ces déchets historiques présente des risques pour les personnes et l’environnement.

Que peuvent faire les propriétaires?

Dans le cadre de contrats signés entre le milieu des années 1970 et la fin des années 1990 avec Énergie atomique du Canada limitée, les propriétaires ont convenu d’assumer la responsabilité à long terme des mesures d’atténuation du radon. Par exemple, presque toutes les maisons où des mesures d’atténuation du radon ont été mises en œuvre comprenaient un ventilateur de radon pour extraire continuellement l’air du sol et l’évacuer à l’extérieur par un tuyau qui se termine au-dessus du bord du toit.

Étant donné que le radon dans les maisons peut constituer un danger, le Bureau de la radioprotection de Santé Canada gère le Programme national sur le radon, qui fournit des conseils sur la détection et la gestion des concentrations de radon dans les maisons. La CCSN recommande à la population canadienne de suivre ces conseils et de prendre toutes les mesures nécessaires, comme la détection du radon, pour assurer l’innocuité de l’air intérieur.

Information et conseils utiles

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